Marceline DURAND, épouse PIERDON, était née le 26 avril 1937.
Elle avait passé son enfance et son adolescence à VOISEY, petit village de Haute Marne proche de BOURBONNE LES BAINS. Avec ses deux sœurs elle avait grandi dans la ferme familiale où déjà elle travaillait dur.
A sa majorité (21 ans à l’époque), elle a trouvé un emploi à LAVONCOURT, comme vendeuse dans le magasin de chaussures FERRARIS. C’est dans ce magasin et au cours des tournées en camionette faites avec sa patronne qu’elle débuta dans le métier du commerce.
Elle y fait également la connaissance d’Adrien PIERDON qu’elle épousera le 6 février 1960.
La même année les jeunes mariés s’installent à VANNE et se lancent à leur propre compte dans le commerce des vêtements. En tournées, “Le doudou” et “La doudou” sillonnent pendant de nombreuses années les villages des environs pour aller au contact de leur clientèle en porte à porte, et sont présents sur la plupart des foires et marchés des alentours.
Deux enfants naissent de leur union, Philippe et Catherine, puis deux petites filles que Marceline aimait beaucoup.
Mais le couple se sépare en 1987 et Marceline reste seule dans la maison de VANNE.
Elle s’implique dans la vie de la commune et effectuera un mandat comme conseillère municipale. Son goût pour le jardinage et les fleurs l’amènera à s’occuper du fleurissement dans le village, avec une attention toute particulière pour la mise en valeur du lavoir dont elle aura fréquenté les abords jusqu’à ses derniers jours, assise sur le banc de pierre de la petite place.
De son métier elle avait gardé un caractère bien trempé mais aussi le goût du contact avec les gens, et au cours de ses promenades quotidiennes dans le village elle passait de longs moments à discuter avec les uns et les autres, les anciens comme les plus jeunes, du temps qu’il faisait, des souvenirs du passé et des nouvelles de la vie au village.
A 83 ans Marceline PIERDON s’est éteinte à son domicile le 11 juillet 2020.
Sa silhouette était inscrite dans le décor de VANNE et tous ceux qui la cotoyaient vont pendant quelques temps la chercher du regard le long de la promenade du ruisseau, sur le banc de la place du lavoir ou au soleil devant sa maison de la rue des prés.