Décès

NON RESIDENTE

Décès de Geneviève PIOTTE, née PERNEZ

Geneviève, deuxième d’une famille de 4 filles, est née le 20 mai 1938 près de Mulhouse. Après ses études dans cette région, elle intègre l’Ecole Normale de Dijon et obtient en 1960 son diplôme d’institutrice devenu « professeur des écoles ». Elle se marie à Vanne en 1967 avec Denis Piotte et donne naissance en 1969 à Murielle, qui deviendra sa priorité.

Après des premiers postes en Côte d’Or, elle s’installe à Mirebeau-sur-Bèze (21) en 1965 et prendra en charge différentes classes, et notamment, toutes les dernières années, les CP-CE1, classes qu’elle affectionne tout particulièrement. A sa retraite en 1996, elle se voit attribuer la médaille d’honneur communale, pour son dévouement et sa compétence auprès de ses élèves pendant 30 ans d’enseignement à Mirebeau. En 2010, elle s’installe à Dijon près de la Toison d’Or, dans une copropriété dont elle appréciait beaucoup la belle piscine.

Elle s’est beaucoup plu à Mirebeau pendant ces 45 ans et a participé à la vie communale et en particulier aux activités du club nautique pour lequel elle a été secrétaire adjointe. Très sérieuse et travailleuse, elle aimait beaucoup son métier et y était très appréciée. Chaque soir de la semaine et du dimanche, elle préparait les cahiers d’école et voulait que cela soit parfait.

Vanne, le village natal de sa mère, était son autre point d’attache, cher à son coeur. Elle y venait moins souvent ces derniers temps en prenant de l’âge. Avant, elle y venait très souvent, les week-end et les vacances scolaires, pour se ressourcer et voir ses parents, dont elle a ensuite repris la maison. Elle aimait s’occuper du jardin, faire la cueillette des fruits, préparer des bonnes tartes et des confitures, se baigner dans la Saône et aller au marché le jeudi à Vesoul.

Discrète et réservée, Geneviève était une femme bienveillante, respectueuse des autres, appréciée pour sa gentillesse et son sourire empli de douceur. Elle et sa fille sont toujours restées très liées. Elle était également très proche de sa sœur cadette, elles se sont suivies toute leur vie.

Son décès survenu le 4 février 2022 suite à une hospitalisation, laisse toute sa famille dans une peine immense.

 

NON RESIDENTE

Christiane MONGIN, née le 28 février 1927, dans une famille d’agriculteurs installée à Vanne, est la cinquième d’une fratrie de 5 garçons et 5 filles. Elle a 14 ans en mai 1941 lorsque son père, Jules MONGIN, héros de la résistance, est fusillé par les allemands. La petite dernière n’a alors qu’un an et c’est avec l’aide des aînés et surtout grâce au courage de leur mère Marthe, que la famille peut survivre à ce drame.

Après la guerre elle s’installe à Belfort où elle a trouvé un emploi d’aide à domicile. C’est là qu’elle rencontre Lucien GROSS avec qui elle se marie le 16 octobre 1957. De cette union est né Michel, le 29 juillet 1956. Lucien décède  en 1980 .

Très autonome et travailleuse elle poursuit sa vie seule à Belfort jusqu’en 2017 où, âgée de 90 ans et ne pouvant s’assumer, elle est admise dans un Ehpad de Loches, se rapprochant ainsi de son fils Michel.
C’est là qu’elle décède paisiblement le 14 janvier 2022.

Nous présentons nos plus sincères condoléances à la famille dont la belle-soeur Micheline et le neveu Joël vivent au village